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Psychologie

Les livres de croissance personnelle sont utiles. Pourquoi les dénigre-t-on ?

Les livres de croissance personnelle sont utiles.
Les pourfendeurs des livres de croissance personnelle reprochent à leurs auteurs de promouvoir des « recettes » dont l’efficacité reste à prouver.
La Conversation Canada

Denis Monneuse, Université du Québec à Montréal (UQAM)

Le développement personnel est à la mode. Les livres qui visent à aider le lecteur à changer sa vie ont du succès. Mais les dénigrer est aussi de bon ton. On dit qu’ils encouragent le narcissisme, poussent au repli sur soi, contaminent les rayons des librairies… mais que cache le dédain de cette littérature ?

Par exemple, le psychologue Edgar Cabanas et la sociologue Eva Illouz estiment qu’ils nous conduisent à une vaine obsession de nous-mêmes, tandis que la philosophe Julia de Funès les considère comme des livres démagogiques et impersonnels.

Étant moi-même sociologue, lecteur et auteur de livres classés en sociologie et d’autres en développement personnel, j’ai cherché à comprendre ce que l’on reproche à ces livres, ce que cherchent leurs lecteurs, et ce que cachent les attaques contre cette littérature.

Juste un coup de marketing ?

Les pourfendeurs des livres de croissance personnelle reprochent à leurs auteurs de promouvoir des « recettes » dont l’efficacité reste à prouver en tirant de quelques exemples, voire d’un seul (le leur), des leçons de vie soi-disant universelles. Or les sociologues s’appuient aussi parfois sur très peu de cas pour élaborer des théories, tout comme les philosophes tirent leur conception du monde de leurs réflexions personnelles.

En fait, ces livres s’appuient souvent sur des travaux scientifiques, car de plus en plus d’économistes et de psychologues étudient le bien-être et le bonheur. En outre, s’il est difficile de mesurer l’effet des thérapies — pensons aux controverses sur l’efficacité de la psychanalyse —, il est encore plus ardu de mesurer celui de la lecture d’un livre.

Pour les psychanalystes, ces livres n’iront jamais assez loin, car il est difficile d’accéder seul à son inconscient. Mais les témoignages et lettres de remerciement envoyés par les lecteurs aux auteurs, ainsi que les succès en librairies en partie grâce au bouche-à-oreille, peuvent être considérés comme des signes que les lecteurs jugent ces livres utiles.

L’éloge du nombrilisme

Une autre critique faite à cette littérature est qu’elle contribuerait au fantasme de toute-puissance et au narcissisme puisqu’elle nous ferait croire que nous pouvons résoudre seuls tous nos problèmes. Si nous ne sommes pas heureux, ce serait donc uniquement de notre faute. D’où des effets pervers tels que la fatigue d’être soi quand on n’y arrive pas. Ainsi, le développement personnel serait paradoxalement source de culpabilisation et de dépression.

Enfin, ces livres sont accusés de contribuer à une société individualiste et inégalitaire, car ils encourageraient leurs lecteurs à accepter leur sort. Au lieu de chercher des solutions collectives, grâce à la politique ou au syndicalisme, par exemple, ces derniers feraient contre mauvaise fortune bon cœur. Cette quête de croissance personnelle engendrerait donc obéissance et conformisme.

Mais si chacun gère mieux ses frustrations, c’est toute la société qui est gagnante car moins violente. Les auteurs critiques occultent aussi la dimension collective du développement personnel. Ce type de lecture est source de discussions et de soutien ; les lecteurs prêtent leur livre à des amis, font preuve de solidarité, participent à des stages ou conférences où ils sympathisent avec de nouvelles personnes.

Des censeurs aux pieds d’argile

La plupart des intellectuels qui sont contre ce type de littérature en ont une connaissance limitée et souvent caricaturale. Ils voient la psychologie positive comme une pensée magique et croient qu’elle prône l’évitement des conflits, alors qu’il n’en est rien. Ils ont aussi tendance à mettre tous les auteurs dans le même sac.

En outre, ils voient cette littérature comme une concurrente de la leur. Le sociologue Nicolas Marquis reproche à ces livres de « contaminer » les rayons des librairies consacrés aux sciences humaines.

Le mot est fort. De même, il n’est pas rare que les détracteurs parlent d’« adeptes » pour qualifier les lecteurs de livres de croissance personnelle. Ce terme, associé aux phénomènes sectaires, est rarement utilisé pour qualifier les lecteurs de romans historiques, par exemple.

Pourtant, Nicolas Marquis est l’un des rares à avoir mis les pieds sur le terrain pour rencontrer ces lecteurs, que plusieurs intellectuels regardent de haut. Il appelle à « refuser les interprétations faciles et moralisantes, consistant à considérer les lecteurs comme de braves écervelés, et les auteurs comme de cyniques manipulateurs ».

Que des intellectuels émettent des réserves, des critiques, des avertissements est louable, mais qu’ils se placent au-dessus de la mêlée est discutable. Je connais bien des collègues du monde académique, propice à la dépression, qui lisent ce type de livres en cachette comme s’il s’agissait une revue pornographique !

Des racines dans la philosophie antique

Les lecteurs de développement personnel sont des personnes qui ont souvent vécu une brèche dans leur parcours de vie, comme une rupture ou un deuil. Ils cherchent à rebondir en se prenant en main. Ils lisent pour apprendre à mieux communiquer, aimer, et pour chasser leurs vieux démons (jalousie, peurs, jugement).

Traduit en 17 langues, le livre « Père manquant, fils manqué » écrit par Guy Corneau et publié en 1989 aux Éditions de l’Homme est l’un des livres de croissance personnelle ayant connu le plus de succès au Québec.
Éditions de l’Homme

Par exemple, les lecteurs du défunt auteur québécois bien connu Guy Corneau cherchent à quitter les rôles de victimes, bourreaux ou sauveurs, et à devenir de meilleurs pères. Personnellement, je ne vois ici que de belles intentions et valeurs. Ces citoyens n’apportent-ils pas plus à la société que ceux qui se complaisent dans leur malheur ?

Enfin, le développement personnel ne s’oppose pas aux lectures plus intellectuelles. Comme le montre le psychothérapeute Christophe André, le développement personnel tire ses racines dans la philosophie antique. Ces deux disciplines posent des questions similaires : quel est le sens de la vie ? Comment se défaire de nos conditionnements ? Que faire ? Les philosophes antiques et orientaux n’hésitaient pas à livrer leurs recommandations sur la façon de mener une bonne vie.

Quand le développement personnel invite à travailler sur soi et à changer son regard sur un événement, on n’est pas loin du stoïcisme. Des préceptes antiques tels que « deviens ce que tu es » et « connais-toi toi-même » sont repris souvent dans les ouvrages de développement personnel. Certains y verront du plagiat ou une sous-philosophie, mais on peut difficilement affirmer que « philo » et « développement perso » sont mutuellement exclusifs. D’ailleurs, les libraires distinguent parfois difficilement ces deux catégories.

Il est aussi fort probable que les auteurs de livres de développement personnel et leurs détracteurs aient à peu près le même public. Et quand je croise une personne triste, déprimée ou en colère, je me sens plus utile en lui offrant un (bon) livre de développement personnel qu’un ouvrage de sociologie.The Conversation

Denis Monneuse, Chercheur à l’Université du Québec à Montréal, Université du Québec à Montréal (UQAM)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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31/10/2020/par Jacky Malgras
Mots-clés : communication, Influence, marketing
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